13 mars 2016
7
13
/03
/mars
/2016
12:32
Petit rappel, nous sommes dans ce coin là du monde....histoire de ne pas se perdre dans le nom de chaque île...
L île de St Martin nous laissera un goût mitigé.
La partie hollandaise est assez moche autant vu côté paysage que ambiance, ç est bondé de gros touristes, ç est plein de casinos, bar, restaurants, etc.... Aucun intérêt pour nous.
La côte nord est bien plus jolie car déjà plus préservée.
Niveau ambiance, bien que tous les gendarmes soit en gilet pare-balles ( parce que quand ça dérape ici ca ne rigole pas du tout !!! ) nous avons croise que des gens sympas, décontractés.
Niveau tarifs, à part les clopes et l alcool, le reste est assez cher, parfois plus cher qu en Guadeloupe ( pourtant vous êtes en zone franche donc hors taxes )
Donc nous n' avons pas suréquipé Takarii de nouveaux accessoires, nous avons juste changé les joues des bloqueurs de drisse dont l un avait cassé pendant la remontée ( du coup on a tout changé et tout remis au propre, comme neuf !!! )
Les survies sont plus chères qu' en Martinique ( donc pas achetée ) les batteries plus chères qu' en Guadeloupe ( finalement on a bien fait d investir l' année dernière ), et finalement au vu des prix, la chaîne de mouillage sera remplacée l'année prochaine ( prix de l inox pour de l'acier, faut pas déconner ... )
Donc faut arrêter de croire que ç est moins cher ici ( comme les vieilles rumeurs sur Gibraltar ou les Canaries ), ça paraît cher mais les ships de Guadeloupe et Martinique sont finalement assez compétitifs, en plus de proposer de bons conseils et de bons spécialistes en tout genre.
Ah si, nous repartirons quand même avec un beau cadeau de nos amis, un appareil, ce même appareil qui m avait permis en 2007 de garder contact avec mes proches pendant ma première Transat, je sais que mon ami Dominique G. voit de quoi je parle.
Alors que nous étions dans le lagon pour éviter une houle merdique qui secouait tous les bateaux au mouillage côté mer, les conditions se calment enfin et passons le dernier pont ouvrant de l île nommé Sandy Ground, pour rejoindre nos congénères plaisanciers, mouillage sans histoire malgré le peu de place disponible.
Nous quittons donc St Martin avec un petit pincement au cœur de laisser Anita et Jean Claude dans notre sillage ( à bientot vous deux ! )
Et mettons le cap sur Tintamarre en laissant Grand Case à notre droite.
Finalement sur plusieurs conseils avisés nous zapperons l île d Anguilla juste en face, pas grand intérêt apparement, et coûts de clearance assez cher en plus.
Navigation facile tout au moteur pour arriver à Tintamarre.
A l'arrivée, beaucoup ( trop ) de monde sur bouées ( gratuites ) ou au mouillage, nous allons faire un tour en annexe sur terre, ç est sympa, mais le mouillage est rouleur.
De retour à bord, on repart, direction l îlet Pinel.
Nav facile et courte, nous mouillons près de la côte dans 2 m d eau. Cool que 2 bateaux au mouillage. Il y a du monde sur l île mais ils partent tous de bonheur, nous laissant l'île pour nous tout seul ou presque.
Petite rando sympa, des iguanes, des tortues de terre et de mer, des poissons, des requins, ah oui les Antilles pour nous ç est déjà plus ca ! on aime bien, on devait faire une halte d une journee, au final nous en passerons 3 ! On préfère largement Pinel à Tintamarre en fait.
Puis le but de croiser dans ce coin là de la Caraïbes, ç était aussi de faire une rando sur l île Fourchue, pas de bol, autant la navigation fut facile ( on se serait cru en Méditerranée, pas de vent peu de mer ), autant le mouillage roulait comme pas permis.
Takarii aura juste eut le temps de plonger son ancre dans ces eaux cristallines pour finalement la remonter 10 minutes plus tard. Dommage, ça sera pour une autre fois.
Évidement vous aurez reconnu le plus petit bateau de toute la flotte.....
Takarii au mouillage, avec ses rares voisin....
Cap sur St Barth, un peu plus loin, histoire d essayer de nous cacher d une forte houle d annoncée ( alerte orange meteo France ! )
Le lendemain nous faisons donc une balade vers Flammand, rando de 40 minutes pour trouver au bout de la piste un bourg ou sont nichés quelques hôtels de luxe et de belles maisons, peu de vie ici, à part dans un petit bar Resto aux couleurs flashies dont la patronne ( guadeloupéenne ) est adorable. Face à la difficulté de nous connecter sur son réseau elle finira par nous prêter son propre iPad afin de jeter un œil sur la meteo.
Puis, la meteo ne s était pas trompée, la Houle rentre de plus en plus fort, rapidement la plage si tranquille la veille se transforme presque en spot de surf, ca déferle méchamment nous interdisant de débarquer, Takarii, bien accroché à sa bouée se fait malmené dans 1 m à 1,50 m de creux avec ressac, 3 jours auront suffit à exploser notre amarre de 12 mm, heureusement on double toujours nos amarres. Les nuits auront été très courtes pendant ces 3 jours, pire qu' en mer.
Nous auront été quelques uns à se faire piéger ici, un plaisancier sera venu nous demander des infos sur le coin, je leur avait conseillé de ne pas essayer d aller à la plage, ils tenteront leur chance pour débarquer en annexe, vite sanctionné par le chavirage de leur zodiac ( tout le monde a l eau, moteur inclus....mais pas de blessés... )
Après coup, on a appris qu un couple avait perdu leur bateau qui était sur ces mêmes bouées..... Vigilance si vous vous,y amarré donc.
Quand la mer s est enfin calmée, nous sommes reparti reprendre une meteo ( enfin favorable ) et avons mis le cap aussi sec sur Nevis.
Nous longerons au moteur la côte jusque Gustavia ( dont le port avait paraît il été évacué à cause de la houle ) puis un peu de toile.
La nav fut au début sympa, bien qu' agité, puis pétoleuse avec ce fond de houle et de clapot, puis on retrouve du vent ( avec pas mal de grains ) qui nous fera dandiner dans une mer agitée jusque dans notre goulet préféré ( là où on s était pris une vague dans le cockpit ). Ce coup ci ca passera comme une lettre à la poste, on aura longe quasiment toute la côte au vent de St Kitts, puis on longera la belle cote sous le vent de Nevis pour prendre un corps mort à la nuit tombée devant Charleston.
On n avait pas prévu de faire une vraie escale ici et le lendemain en longeant la ville on s' est dit que pour ce coup on aura peut être loupé un truc, la ville vu de la mer à l air sympa, mais nous avons un créneau meteo à ne pas laisser passer, nous passerons au dessus de l ancienne ville engloutie par un tremblement de terre il y a très longtemps, pour pointer l étrave vers Montserrat, enfin, il y a pointer et pointer, dès les voiles établies on se rend vite compte que si le vent reste comme ça, on ne vas pas trop rigoler, non seulement on est loin de notre cap, et en plus le vent commence à bien souffler. 2 ris dans la gv avec le chariot en butée sous le vent pour la rendre encore moins puissante, 1 ris dans le foc, ça veut dire 30 nds au près ca....mer chaotique, Roger n arrive pas a bien négocier les vague, je prends le relais, vitesse Max, 4 nds..... Vitesse mini 3 nds, bateau gîté, quelle merde, je garde espoir que le vent se calme et tourne un peu à notre avantage.
Au final, quand nous arrivons sous le vent de Montserrat, quasiment dans le sud de l île, il nous reste encore 8 miles à parcourir pour rejoindre le dernier mouillage de l île. Les conditions de mer et de vent restent inchangées depuis le départ sauf pour la houle.
Ras le bol on affale tout et partons tirer des petits bord au moteur..... A 2 nds, faites le calcul, 8 miles à 2 nds, on est arrivé à 19h30h, nous étions partit à 8 h du matin initialement pour un trajet de 6 heures.....
Mouillage de nuit, dans une grande baie sans personne, ah si, un autre voilier nous rejoindra un peu plus tard.
desole, peu ou pas de photos, soit elles étaient loupé, soit nous étions occupé à faire marcher Takarii sans encombre.
Arrivee fin de journee à Nevis, puis quelques prises en y repartant.
Le but étant d arriver en Guadeloupe pour mon anniversaire, à l'aube, nous repartons, objectif, raser la côte de près pour voir l ancienne capitale de l île qui est Plymouth. Sa particularité , le fait d avoir été ensevelie par le volcan il y a quelques années.
Le spectacle fut conforme aux attentes, au début, en passant la pointe, vous voyez quelques maisons encore habitées, puis rapidement vous constatez que les suivantes sont abandonnées, pour ensuite vous apercevoir que les suivantes ont encore le toit visibles, enfin au milieu de la coulée, vous n'y voyez absolument plus rien, elle sont en dessous....
Puis on re aperçoit des habitations désertes avant la suivante....
Le volcan sort toujours des fumerolles, et l odeur puissante dégagée vous donne l impression que ça vient d arriver. Ambiance fin du monde, même Hollywood n arriverai pas à rendre à l'écran l ambiance pesante qu on y ressent, sacré spectacle.
Ça donne un paysage unique et à notre goût particulièrement beau, dégradé de couleurs de gris, marron bleu et vert, chouette image vu depuis son bateau !!!
Et encore le soleil levant ne nous a pas rendu toutes les couleurs sur les photos, ça doit être splendide en fin d après midi avec le soleil dans le dos !
La suite ?
La suite est que vous commencez à voir la Guadeloupe, vous mettez les voiles, pour notre part, navigation parfaite avec grand beau temps, vent sympathique autour des 15 nds, un peu de près au début mais dès la moitié de la route le vent a tourné pour finir quasiment au travers avec dans les 20 nds de vent ( voilure un peu plus réduite pour cette partie )
Arrivée en fin d après midi à Deshaies, nickel.
Bref, une très belle journee pour fêter son anniversaire donc !!!!
Voila, nous avons mérite un peu de repos à Deshaies, petit coin tranquille, ou, paradoxalement, vous arrivez à vous ravitailler, faire de l eau et du carburant tout en passant des nuits paisibles.
Nous y resterons quelques jours avant de continuer notre route vers Les Saintes.
Les Saintes où nous rejoignons un corps mort, dont le prix a augmenté avec toujours aucun service. 10 euros la nuit maintenant pour nous. Le récepteur nous a gentilement répondu que toutes les bouées aux Antilles ont augmenté, oui oui bien sûr, ce monsieur au vu de la taille de notre bateau à du se dire qu on n avait jamais bougé de la Guadeloupe......alors, dans les Antilles française pour l instant, aucune n' est payante du fait qu aucune soit fiable, quelques bateaux sont déjà partis avec les bouées, certains disparus ou exploses à la côte...
Vraiment la plaie ces installations, au nom de l écologie et de la protection des fonds, vous êtes bon à ouvrir le porte feuille, argument à la con, quand vous regardez les fonds là où il y a des bouées, vous n' y voyez plus de tortues, quelques rares poissons, les fonds sont monotaunes, que en herbiers. Par contre les rares endroits où vous pouvez y mettre votre ancre, vous aurez tortues, poissons, et si vous cherchez bien langoustes.
En partant pour la Dominique, ils étaient en train d installer des bouées jaunes au pain de sucre, prêt à parier que bientot il y aura des corps morts dedans, fini la liberté de mouiller, préparez vos billets de banque au nom de l' ecolonomie ( l'écologie pour se remplir les fouilles si vous préférez ), pour nous, si on doit y refaire escale, ça sera en express à présent.....voir plus du tout, oui Ç est un boycott si on veut par la.....
Myriam trouve son bateau trop petit..... Vu comme ça aussi..... Ci dessou, Terre de Bas aux Saintes, petit coin paradisiaque pour la rando et le calme.
Escale reposante aussi et cap sur la Dominique, le pays rasta.
Navigation tout au près, 30 nds au début 20 vers la fin, avec pour finir une risée diesel sans voile pour redresser le cap.
Welcome in paradise island, welcome in Dominica, dès les pieds sur la plage on retrouve enfin cette ambiance antillaise qu on aime, ç est un peu le bazard, les rastas fument des clopes en forme de gros cône, et vu les yeux rouges qu ils ont, ce n'est toujours pas des Marlboro qu il y a là dedans.
D ailleurs, rapidement, un rasta marchant dans la rue m aborde et me propose de faire une "livraison" pour St Martin.... Aujourd huie, soit je serai riche...... Soit derrière des barreaux et en ayant perdu mes ailes de mer ( mon voilier... ), personne ne le saura jamais, ce qui est sûr, ç est que je préfère ma liberté sur mon petit bateau !!!!
Les fruits et légumes sont toujours délicieux sur cette île riche de sa nature, bref on s y sent déjà plus à l aise ici que dans le nord.....
Rapidement on se fait notre petit réseau : Rastaman pour les papayes et maracudja ( fruit de la passion ), un autre pour les pamplemousses, Felix l artiste peintre pour écouter de le bonne musique et boire une Kubuli bien fraîche ( bière locale )
Le soir au mouillage, on dormira deux soirs de suite avec un doux son de reggae, où il y a un concert sur la plage, et vu que Takarii à son ancre à 50 m du bord de l eau, on était aux premières loges !!!!
Bref, le mauvais temps est passé ( 45 nds et plus selon un plaisancier qui a essayé puis fait demi tour dans le canal, un cata démâté ! ), les conditions s y prêtent à nouveau pour nous, pour rejoindre la Martinique. Voyage de 50 miles et des cacahuètes ( nous ne faisons pas escale à Roseau )
6 heures du matin, Takarii quitte doucement son mouillage alors que tout le monde dort encore aux alentour.
La côte défilera sur notre gauche, quelques voiliers nous suivent, puis nous doublent ( normal, plus grand, plus gros, plus puissant que nous... )
Arrivee à la pointe ( 5 heures sont déjà passées ) on met la GV a 2 ris, le foc a 1 ris, on rase la pointe et on éteint le moteur, le vent n excède pas 25 nds, de grands mouvements de courants forts jouent avec notre bateau ( nous passerons même dans un tourbillon d environ 15 m de diamètre créant un trou d eau au milieu ! Attention, vous pouvez facilement perdre le contrôle du bateau !!!! )ç est partit ca accélère, nous sommes dans la zone la plus forte.
Pendant une heure ou deux on se fera un peu secoué en prenant quelques vaguounettes sur le pont, puis la mer, se calmera nous permettant de lâcher un ris dans la grand voile ( pas touche au foc qui est parfait )
Le vent se calme un peu, on peut ressortir le materiel video
Notre canal se passera bien ( agité mais normal ici ), et en arrivant à la pointe de la Martinique, la mer se calmant, avec le même vent nous avancerons à 6 nds ! Jusque là on se disait qu on allait plus vite que les 3 autres fois.
Le vent baisse, on remet le génois, un grain nous tombe dessus en même temps que les dauphins nous accompagne, lumières magiques de bleu de la mer et du ciel, du vert de la montagne, du gris du grain créant un bel arc en ciel en plus.
Puis le vent nous lâchera, le diesel ronronnera...... Enfin pas longtemps, 2 minutes après, il nous lâchera aussi....
Oups.... Bon on a un demi plein soit 20 litres donc ca ç est bon, par contre la pompe d amorçage en poire est écrasée.... Aie, ça sent le filtre voir les durites bouchées ça....
Quittons notre casquette de capitaine pour celle mécano.
1 bonne heure après, les filtres seront changées ( plein de merde alors qu ils n ont que 70 heures de fonctionnement, heureusement j en avais pris 2 de rechange de chaque ! ), enquête faite de mon côté, ça arrive souvent quand on prend du gasoil a Cadisco, la station fuel côté marigot dans le Lagon... N y prenez pas d eau non plus, car elle n est pas potable !!!
Tout ça nous aura mis un peu dedans niveau timing, au lieu d arriver à 17h30/18h on posera l ancre a 20 h00 donc de nuit, après avoir tourné un long moment dans ce mouillage bondé de voiliers !
Takarii, mouille au pied de la montagne pelée .
Plus moyen de faire de l eau ici ( on a réussit quelques litres d eau discrètes avec un pêcheur ), dommage, mais l ambiance est toujours sympa ici.
Nous rallierons tranquille Fort de France au moteur ou on posera l'ancre de Takarii sous le fort St Louis, le temps de faire quelques courses et de retrouver une vieille connaissance connu il y a quelques annees aux Canaries. Des connaissances on en croise souvent ( la mer est grande mais le monde est petit !!! ), mais la particularité de Patrick, ç est qu il navigue sur un bateau qui sort du même chantier que le notre ( yachting France ), à peu près de la même année, et qu il ne fait que 26 pieds soit 7,50 m ( Jouet 26 ), le tout avec des moyens minimum ( pas de moteur, peu de confort, etc ) mais avec une confiance inébranlable en son bateau, qui comme Takarii mange du mille sans poser de soucis à son patron en fait....la preuve, depuis qu on la quitte, il a croise au cap vert, puis transat, Antilles, Colombie, Panama, puis retour Antilles, certains bien plus gros bateaux n osent pas engager ces navigations, ou n en sortent pas indemnes.....
Et n allez pas croire que le personnage est un innocent de la haute mer : transat en solo en jeanneau sangria ( perdu lors d un cyclone ), puis perte, d un second bateau de même dimension en pleine mer.
Bref si vous le croisez saluez le de notre part !
En attendant au mouillage, Takarii observe le fort Louis, ici à Fort de France....
Cap sur les Anses D arlet saluer des amis ( et nos copines tortues ), navigation simple et courte sans un soupçon de vent ( et donc avec une giclée de gasoil )
Mouillage au milieu, un épisode venteux, ou plusieurs bateaux déraperont ( faut dire aussi que pour certains, mouiller 10 m de chaîne dans 5 m d eau, faut pas s attendre à des exploits !!!! )
Les bouées sont toujours gratuites, bien sûr elles cassent toujours, il y a de plus en plus de bateaux ventouses.....ça ne s arrange pas ici et ç est bien dommage, l endroit est vraiment charmant....
Tous les matins, en ouvrant les rideaux, une tortue nous souhaitait la bonne journée !
Dernière navigation, cap sur St Anne.
Particularité : Takarii a son fidèle capitaine, mais pas son équipière habituelle !
Irène prend la place de Myriam qui prend la place d Irène dont son Yannick part faire un tour au Marin, zavez zuivi ?
8 h du matin, Takarii accoste le quai, changement d équipage, cap sur le Diamant au moteur puis rapidement montre le bout de son nez, gv 2 ris et foc a un ris, Irène se régale au près à la barre en même temps qu on refait le monde en évitant de se faire trop trempé par les embruns, 20/25 nds de vent, avec mer chaotique au début puis sympathique par la suite, virement de bord stratégique quand la mer s est mise à s énerver un peu plus pour arriver à la première bouée du chenal du Marin ( j en ai profiter pour constater le cap au près de Takarii qui subit un petit courant de face, ce qui ne facilite pas sa vitesse avec son petit ventre rouge plein d algues et petits coquillages, résultat : 85°d un bord sur l autre, pas si mal, d autant plus que la propreté de la carène laisse à désirer !!!! )
Revirement de bord ( tiens on a laisser dans le sillage un gros ketch de 14 m américain parti avant nous !!!!, ok il a fait route directe voile et moteur..... ;-) ) puis cap sur St Anne.
On recroise de vieilles connaissances, Jean Paul et Emmanuelle, connus il y a 8 ans à St Lucie, eux sur un Romanee en alu signe Harlé, nous a l époque avec un autre Harlé, notre cognac en bois.
Chacun de notre côté, avec des sillages et des bateaux différents ( tous deux en polyester à présent ! ) on se retrouve dans le même mouillage !!!
La mer est grande, mais le monde est petit !!!!
Takarii met le cap sur le Sud de la martinique
Takarii croise le sillage de Jean-du-sud, célèbre voilier canadien de même taille, dont son capitaine Yves Gélinas l a emmener jouer avec le vent tout autour du monde ( cap de Bonne espérance et Cap horn inclus !!!! ), puis pour compléter ses promenades, quelques balades entre les l Amérique du Nord et la Méditerranée......
Si ce bateau ou cet homme discret ne vous dit rien, c' est pas récent, c' est un court resumé, mais decouvrez le ici :
/http%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FPyaM2UcemAo%2Fhqdefault.jpg)
Quelques jours tranquille au mouillage, puis nous finissons notre voyage dans le port du Marin ou Takarii, après quelques mois de mer, de cocotiers et de soleil ( presque 1 000 miles nautiques sans rien casser ! ) retombe en sommeil pour quelques mois, tout est lavé, rincé, séché, rangé, les mécaniques sont révisées et hivernés.
Takarii tire sur sa grosse pendilles et ses 4 grosses amarres, ses parebattages sont attachées tous ensemble autour de sa coque, tristounet d être privé de liberté mais surement impatient de retourner vivre de belles aventures prochainement......prochaine destination :
nord ? Sud ? Ouest ? Est ? Tropiques ou pas tropiques ?
Quelques unes des poses préférées du matou marin
Partager cet article
/fdata%2F3356243%2Favatar-blog-1124472576-tmpphpTwEb0y.jpg){kind=avatar}